Laissez-moi vous présenter un projet unique qui me pousse hors de ma zone de confort : l’écriture d’une nouvelle érotique lesbienne. 

Avez-vous déjà plongé dans l’érotisme, exploré des histoires sensuelles et captivantes ? 

Pour ma part, j’ai parfois osé. Mais il y a un monde de différences entre lire et écrire de tels récits. 

Repousser mes limites 

J’ai toujours considéré l’écriture de scènes d’amour, et plus encore d’érotisme, comme un défi de taille. Trouver l’équilibre subtil entre descriptions et émotions n’est pas chose aisée. Comment susciter le désir sans tomber dans la vulgarité ? Comment peindre des images suggestives avec des mots simples ? Comment intégrer ces scènes à l’histoire pour qu’elles soient naturelles, attendues, voire espérées ? Comment faire monter la température jusqu’à l’apogée du désir ? Jusqu’à ce que nous, tout comme nos héroïnes, ne puissions plus résister ? 

Cet exercice est exigeant. Souvent, je le vis comme une aventure audacieuse, une expérience intimidante où l’autocensure, même inconsciente, prévaut. 

C’est ainsi lorsque j’écris un roman. C’est encore plus vrai pour une nouvelle, où en peu de mots, il faut réussir à éveiller chez la lectrice une multitude d’émotions sensuelles. 

Comment y parvenir ? 

Je crois qu’il n’y a pas de recette miracle. 

Ce qui fonctionne pour moi, c’est de m’immerger totalement dans l’histoire, de me glisser dans la peau de mes héroïnes et de ressentir leurs émotions. 

Visualiser leur rapprochement, leur séduction mutuelle me stimule énormément, car je n’ai plus qu’à laisser les mots glisser. Les images s’imposent à mon esprit, mes doigts s’agitent sur le clavier, mon stylo danse sur le papier. J’écris sans réfléchir, sans me brider, sans hésiter. 

Cette méthode a toujours porté ses fruits. 

Ensuite, lorsque je me relis, je corrige, je supprime, j’affine, afin de rendre la scène aussi fluide et naturelle que possible. 

C’est avec cet état d’esprit que je me suis lancée dans l’aventure de cet appel à textes. 

Une nouvelle érotique dédiée à l’amour et à une noble cause 

Si j’avais besoin d’une motivation supplémentaire pour m’investir dans ce projet, la voici : les bénéfices des ventes seront reversés à une association qui lutte pour la protection des animaux au Québec. 

Ainsi, ma plume pourra servir la cause animale. Cette cause me tient d’autant plus à cœur que je partage ma vie avec cinq chiens, six chats, un poisson et un lapin, aux côtés d’une femme dont l’amour pour les animaux est indéfectible. 

Cette nouvelle, je l’écris aussi pour elle. 

Au-delà de cela, l’importance de représenter les couples féminins 

Depuis toujours, les représentations de deux femmes en couple, en particulier dans un contexte sensuel ou érotique, sont souvent réduites à des clichés ou utilisées uniquement comme stimulants pour les hommes. 

Pourtant, de nombreux couples lesbiens ont un réalité bien différente. Finalement, quelle que soit l’orientation sexuelle, l’amour, le désir, le plaisir, sont les mêmes, avec les mêmes envies, les mêmes émotions. Écrire une histoire érotique mettant en scène deux femmes est l’occasion pour moi d’écrire quelque qui nous ressemble, nous permet une identification plus profonde. 

Et puis il ne faut pas oublier que l’offre de lectures lesbiennes est souvent limitée, ce qui laisse beaucoup de lectrices frustrées par le manque de choix. En écrivant davantage, je me dis que je contribue à élargir cette offre, peut-être même à le faire découvrir à de nouveaux publics. 

Un défi que je relève avec enthousiasme 

Je suis donc prête à répondre à cet appel à textes avec une nouvelle que j’ai écrite, intitulée “Sixty-nine Under The Moon”. 

Sera-t-elle sélectionnée par Homoromance Editions ? 

Je l’ignore encore, mais je vais leur soumettre et nous verrons bien. 

Je suis impatiente de vous embarquer dans cette aventure. 

Restez donc à l’affût de mes prochaines publications où je partagerai plus de détails.