Bilan de fin de semaine : Comment j’ai appris à respecter mon processus d’écriture en relevant le défi « 12 romans en 2025 »

Écrire douze romans en un an est un défi ambitieux, et pour commencer, je m’étais fixé un objectif pour cette semaine : avancer de sept chapitres sur Programme Libre, le premier tome de la série Phenix Sports Club. Cependant, la réalité s’est montrée bien différente. Malgré toute ma détermination, seuls trois chapitres ont vu le jour, et le quatrième est encore en cours. Ce ralentissement m’a confrontée à une remise en question profonde de mon processus d’écriture.

La nécessité de s’immerger dans l’univers de l’histoire

D’habitude, quand j’aborde l’écriture d’un roman, cela dépasse de loin le simple fait de planifier et rédiger. Je passe des jours, parfois des semaines, à explorer les univers de mes personnages, à nourrir mon imagination et à accumuler des connaissances. Plonger dans l’atmosphère du roman est essentiel pour moi ; c’est une étape qui me permet de vivre dans ce monde fictif aussi longtemps que dure l’écriture. C’est une immersion totale que j’apprécie, motivée par une curiosité insatiable qui m’a toujours poussée à explorer divers sujets et cultures.

Je me rends compte maintenant que l’assistance d’une IA ne peut remplacer cet aspect crucial de mon processus. L’IA est un outil formidable pour structurer des idées ou aider à générer des points d’intrigue, mais elle ne peut m’apporter cette connexion intime avec l’histoire qui est au cœur de mon écriture.

La routine créative : un pilier de mon écriture

Dans ce processus, j’ai pris conscience de l’importance de ma routine créative. Elle n’est pas seulement une habitude, elle est fondamentale pour mon cerveau, ma créativité et mon flow. Contrairement à ce que l’on peut lire sur Internet, chaque écrivain a sa propre méthode, façonnée par ses expériences et son contexte personnel. Je ne peux pas me contenter d’appliquer les méthodes des autres si elles ne respectent pas mon essence d’auteure.

La productivité et l’efficacité sont des éléments-clés de mon défi « 12 romans en 2025 », mais ce rythme intense ne peut pas sacrifier l’authenticité de mon écriture. Vouloir automatiser ou accélérer le processus, c’est prendre le risque de perdre ce qui rend mes romans vivants. No Shortcut comme diraient les anglophones, surtout pas dans mon cas.

L’importance de l’immersion pour allumer la flamme créative

Avant de commencer chaque nouveau roman, une immersion dans le thème et le contexte de l’histoire est essentielle pour que mon esprit puisse visualiser des scènes, des émotions et des détails précis. Programme Libre étant centré sur le patinage artistique en Russie et sur des questions de sexualité dans ce contexte, il m’est vital de comprendre en profondeur ces thématiques. Cela passe par des recherches sur le patinage artistique russe, la culture et les réalités socio-politiques en Russie.

Ce processus nourrit l’essence même de l’histoire avant que j’en écrive une ligne. C’est en prenant le temps de cette immersion que je peux allumer cette « flamme » créative indispensable pour écrire avec sincérité.

Respecter chaque pièce du puzzle de l’écriture

Écrire un roman, c’est comme assembler un puzzle complexe. Chaque pièce compte, chacune doit être placée au bon endroit et dans le bon ordre pour créer une œuvre finale harmonieuse. Bien que l’IA m’assiste dans certaines tâches et que les chiffres (comme les objectifs quotidiens de mots) m’aident à garder le cap, il me manque encore cette flamme sans laquelle il est difficile d’avancer.

 

Conclusion

Ce défi m’apprend qu’il n’y a pas de raccourci  L’essence même d’un roman réside dans la passion et le temps consacré à plonger dans le monde que l’on souhaite raconter. Pour relever ce défi, je me dois donc d’honorer mon processus d’écriture et de respecter chaque étape, sans céder à la tentation de la rapidité au détriment de la profondeur.

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