Bilan de fin de semaine : inquiétudes et nouvelles stratégies pour mon défi littéraire

Nous approchons de la fin d’octobre, et je ressens plus que jamais la pression de ce premier roman dans le cadre de mon défi d’écriture. Comme prévu dans mon planning, j’ai entrepris de retravailler le plan de l’histoire pour le faire mien, mais à ce jour, je n’ai pas encore terminé : il me manque trois chapitres à développer.

Ce constat m’inquiète. Si j’ai pris autant de temps à peaufiner le plan, comment vais-je tenir mes délais pour l’écriture complète du roman ? Entre la fatigue, le manque d’avancée et une migraine qui m’accompagne depuis samedi matin, le retard s’accumule. À ce stade, je ressens vraiment la nécessité de réévaluer ma stratégie pour avancer sereinement.

Le défi du planning et des délais serrés

Démarrer ce premier roman a mis en lumière une réalité : il est difficile de s’imprégner d’une histoire à ce point et de la structurer rapidement. Bien que j’aie eu une vision d’ensemble dès le début, entrer dans plus de détails demande  du temps. Pourtant, il est essentiel que je me plonge dans l’intrigue et la fasse mienne pour que je retrouve le naturel dont j’ai besoin pour écrire de façon fluide.

Comme je l’ai déjà dit, il est hors de question que je cède aux sirènes de l’IA au-delà de l’aide qu’elle m’apporte dans la préparation et le marketing.

Cette lenteur actuelle m’invite donc à réfléchir et repenser mon processus. Il est probable que chaque roman demandera cette immersion poussée dans l’univers et les personnages pour me permettre d’écrire efficacement par la suite. Mais cette immersion intense prend du temps, et elle a ses conséquences en termes d’énergie et d’endurance. D’où la nécessité d’ajuster mon approche dans les prochaines semaines pour ne pas perdre le rythme du défi.

Une nouvelle stratégie : s’immerger profondément dans l’histoire pour mieux écrire

En analysant ce qui m’a réussi par le passé, j’ai identifié un point clé que je souhaite réintroduire dans mon processus : une immersion profonde et quotidienne dans l’univers du roman. Plus que d’analyser chaque élément structurel, je vais essayer de vivre l’histoire mentalement avant même de commencer à écrire.

Voici les principales pistes de cette nouvelle stratégie :

1. Reprendre le plan avec une approche visuelle

Je vais retravailler le plan de l’histoire pour le rendre plus immersif, en me concentrant davantage sur les scènes comme des « tableaux » vivants, plutôt que sur une simple suite d’événements. Mon objectif est de ressentir chaque scène et de me projeter dedans avec autant de détails sensoriels que possible. Cette approche visuelle, que j’ai déjà expérimentée avec succès dans le passé, devrait m’aider à mieux intégrer les émotions et les dynamiques de chaque moment clé. Cela m’aidera à me réveiller le matin déjà connectée à l’univers du roman, pour que l’écriture coule de façon plus naturelle dès les premières minutes de travail.

 2. Me visualiser dans l’histoire avant même de commencer la journée

Je compte également m’accorder chaque matin un moment de visualisation pour imaginer les scènes à venir, les expressions des personnages et l’ambiance de l’intrigue. Cet exercice pourra se faire le matin au réveil ou bien le soir avant de dormir, de manière à « habiter » l’univers du roman en dehors des moments d’écriture. Cela devrait faciliter la transition vers l’écriture chaque jour, en limitant les moments de blocage ou de distance avec l’histoire.

3. Créer une playlist d’écriture

Pour favoriser cette immersion, je vais me faire une playlist spécialement conçue pour m’immerger dans l’univers du roman. Avec des morceaux choisis pour chaque ambiance et émotion clé, l’idée est d’avoir un fond sonore qui m’aide à plonger dans l’histoire dès les premières notes, chaque jour. Cette playlist servira de transition pour entrer dans mon « mode écriture » et m’aider à maintenir une concentration prolongée.

4. Revoir mon planning d’écriture

Il est clair que je vais revoir également mon planning d’écriture. Ne pas le surcharger mais ne pas non plus viser trop bas. L’idéal serait que lorsque je suis dans le flow, que l’inspiration est là, que le temps est devant moi, j’écrive sans me freiner, sans m’arrêter, sans me chronométrer. Pareil, si dans le train, je vois que je peux écrire, même un peu, alors let’s go. Je me ménagerai bien entendu, mais si j’ai l’occasion d’écrire, je ne m’en priverai pas.

Conclusion : se recentrer pour avancer avec sérénité

Ce premier bilan marque un tournant important dans mon défi. J’ai pris conscience que pour avancer sereinement, je dois d’abord me réancrer dans une immersion profonde et quotidienne dans mon univers littéraire. Cette stratégie, centrée sur la visualisation et la connexion aux personnages, pourrait bien être la clé pour me permettre de progresser de façon plus fluide et de gagner en efficacité pour la suite du défi.

La semaine prochaine sera cruciale pour tester cette approche et voir si elle m’apporte l’élan créatif nécessaire pour avancer sereinement.

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