Le défi du NanoWrimo a débuté il y a quelques jours déjà. Mon défi personnel pour ce mois de l’écriture consistait à rédiger intégralement le sixième tome de ma série “La Perle”, intitulé “La voix des femmes”. J’avais entamé l’écriture de ce tome avant novembre, j’ai profité de l’occasion du NanoWrimo pour lui donner un nouvel élan.

Au début, le défi me semblait facile, écrire seulement 1667 mots par jour semblait tout à fait réalisable. C’est pourquoi, j’ai rapidement ressenti l’envie de transformer ce défi basé sur le nombre de mots en un défi basé sur le nombre de chapitres. La voix des femmes est censé avoir 20 chapitres ; il m’en restait 14 à écrire. J’ai donc décidé d’écrire un chapitre par jour, pensant que cela serait réalisable en un rien de temps.

Cependant, comme c’est souvent le cas, la vie a ses propres plans, lesquels m’ont éloignée de mon ordinateur et de mon clavier à plusieurs reprises. À ce jour, je n’ai donc écrit que 9 chapitres, et le dixième n’est que partiellement entamé.

Je réalise que me fixer des objectifs trop ambitieux peut devenir une source de frustration, car il est difficile de les atteindre. Or je ne veux pas m’entêter à échouer jour après jour. Cela engendre non pas du découragement, mais une forme de colère envers moi-même, ce qui n’est certainement pas le but de ce défi.

Alors que le mois n’est pas encore terminé, je continue à participer au NanoWrimo avec une nouvelle perspective. Je préfère faire preuve de réalisme et me fixer des objectifs que je suis certaine d’atteindre. Cela nourrit ma motivation, renforce mon estime de moi et ma confiance en mes capacités. Au lieu de m’acharner sur des objectifs inatteignables, je vais me concentrer sur des petits pas que je ferai aisément, plutôt que de rester bloquée sur des marches trop hautes.

Cette première semaine d’expérience m’a apporté un enseignement précieux, et je compte bien en tirer profit pour le reste du NanoWrimo. Le plus important est de progresser tout en restant en phase avec moi-même, de façon à transformer ce défi en une source d’inspiration et d’épanouissement, plutôt qu’en une source de frustration.