Relever le défi de rédiger 12 romans en 12 mois est loin d’être une mince affaire. Sur le papier, cela me semblait réalisable. Après tout, j’ai écrit plusieurs tomes de La Perle en moins de 15 jours, et ce, sans l’aide de personne — ChatGPT n’existait même pas à l’époque. Je savais donc que j’en étais capable.
Ce que j’ai fait une, deux, trois fois, je devrais pouvoir le refaire, n’est-ce pas ?
Un rythme de vie chamboulé
Oui… mais non. Car ma vie a bien changé depuis mes premiers écrits. Mon quotidien est aujourd’hui plus actif et plus intense. Résultat : le temps que je peux consacrer à l’écriture s’est réduit. Paradoxalement, c’est maintenant que je me suis lancé ce défi un peu fou.
Pour y parvenir, j’ai décidé de m’imposer une routine stricte :
- Réveil à 5h tous les matins
- Écriture de 5h30 à 6h30
- Week-ends dédiés à l’écriture (avec l’avantage d’avoir un week-end de trois jours)
Cette méthode semblait idéale… sur le papier.
Fatigue et migraines : les obstacles inattendus
Si j’ai réussi à tenir ce rythme en janvier pour Programme Libre, et en février pour Le Sentier du Nord, les effets secondaires ne se sont pas fait attendre.
Les migraines à répétition et l’épuisement sont rapidement devenus le prix à payer pour cette cadence soutenue.
Heureusement, j’ai pu compter sur ChatGPT comme assistant, pour me débloquer ou m’inspirer lorsque j’étais à court d’idées. Mais je refuse de m’appuyer trop fortement sur l’IA. Mes lectrices veulent lire mes mots, pas ceux d’une machine.
À force de forcer, je sentais la pression monter, les migraines s’intensifier et le risque de burn-out se rapprocher.
Une nouvelle organisation pour préserver ma créativité
Pour éviter de craquer et préserver ce qui compte le plus à mes yeux — ma créativité et mon plaisir d’écrire — j’ai décidé de revoir mon planning.
Hier, après une séance chez le magnétiseur, j’ai eu une idée :
- Dormir plus longtemps le matin pour récupérer
- Ne pas écrire immédiatement au réveil afin de ménager mon cerveau
- Reprendre l’écriture dans les transports, comme je le faisais autrefois dans le RER, où j’étais particulièrement productive
Aujourd’hui, au lieu d’écrire dès l’aube, je dors dans le train… mais je vais tester cette nouvelle méthode pendant une semaine pour voir si elle porte ses fruits.
Mon nouvel objectif : écrire Virages dans le train
Mon prochain roman, Virages, est prévu pour le 15 mars, mais il a déjà pris du retard. Est-ce que cette méthode suffira à rattraper mon planning ?
Je ferai le point en fin de semaine :
- Ai-je réussi à me lever plus tard sans culpabiliser ?
- Suis-je parvenue à écrire efficacement dans le train ?
Après tout, 3 heures de trajet valent mieux qu’une heure en mode zombie au réveil, non ?
Rendez-vous dans quelques jours pour un bilan complet sur cette nouvelle organisation et mes avancées dans mon défi des 12 romans en 12 mois.