Aujourd’hui, je voulais parler d’un aspect de ma vie d’auteure qui m’impacte beaucoup : la migraine.

La migraine, ce n’est pas qu’un simple mal de tête. D’ailleurs, je ne sais pas ce que c’est qu’avoir mal à la tête. La migraine, c’est une véritable épreuve qui chamboule régulièrement mes journées.

Quand une crise frappe, la douleur, les nausées et la sensibilité à la lumière me rendent incapable de me concentrer sur quoi que ce soit, y compris l’écriture.

C’est un obstacle majeur dans ma vie d’écrivaine. Les délais, les projets en cours, les idées qui fusent… tout est mis à mal. Mon cerveau est agité, impatient, excité, et en même temps, à cause de cette douleur, je ne peux rien faire.

Je me retrouve à prendre un tas de médicaments, à rester couchée alors que je n’ai qu’une envie, me mettre devant mon écran et écrire. Quelle frustration !

J’ai souvent forcé, me disant qu’en me plongeant dans mon histoire, j’en oublierai la douleur, mais hélas, bien souvent, elle me rattrape et me force à mettre mon travail en pause.

Ce week-end encore, alors que j’étais sur ma lancée pour écrire le tome 6 de La Perle, je me suis retrouvée prise d’une crise me contraignant à me tenir éloignée des écrans. J’aurais pu écrire dans mon carnet, mais rien à faire, la douleur était omniprésente et la prise de médicaments à répétition m’a rendue mollasse, presque, stone.

Ma vie d’auteure n’est pas toujours facile. Il y a des hauts et des bas, des moments de bataille, des moments où je dois accepter que je ne peux pas tout contrôler. Je me résigne parce que je n’ai pas le choix, mais c’est vraiment rageant.

Et souvent, je me dis, moi qui souhaite vivre de ma plume, que mon bien le plus précieux est ma santé. Sans elle, je n’arriverai pas à le réaliser. Si je suis couchée, incapable d’écrire, alors je n’aurai pas de romans à vous proposer et je ne pourrai donc pas en vivre.

Je sais que je ne suis pas la seule à rencontrer ce genre d’obstacles. De nombreux écrivains et artistes ont une santé fragile ; en faire sa priorité est crucial. Alors, si vous rêvez de vivre de votre plume, prenez soin de vous. Votre santé est votre plus grand atout.

En attendant, la crise qui m’a paralysée pendant plusieurs jours s’estompe enfin. Je vais pouvoir m’y remettre.